Services d’audit

Le Conseil Smart About Salt (SASC) remercie le gouvernement de l’Ontario d’avoir fourni une aide financière pour aider au développement d’un programme de vérification approprié afin d’appuyer les efforts de certification et d’accréditation des entrepreneurs d’entretien hivernal, des propriétaires/exploitants d’installations et d’autres, afin d’aider la SASC à continuer de mettre à jour nos programmes éducatifs primés et de faciliter le dialogue entre tous ceux qui s’intéressent à la sécurité, les pratiques d’entretien hivernal et l’environnement.

Les efforts du SASC pour développer un programme de vérification pertinent résumés

1. Retenir un consultant

En utilisant des pratiques d’approvisionnement éprouvées et privilégiées, un document de demande de propositions (RFP) a été rédigé et distribué à l’aide de MERX : le service d’appel d’offres électronique du Canada. En conséquence, les services du groupe WSP Canada ont été conservés. WSP Global Inc. est une entreprise canadienne offrant des services de gestion et de consultation pour l’environnement bâti et naturel. Elle est cotée à la Bourse de Toronto (TSX :WSP).

 

2. Balayage juridictionnel

Une analyse juridictionnelle a été effectuée par une combinaison de recherche Internet, de requêtes LISTSERV et d’entretiens téléphoniques. L’objectif était de localiser des programmes similaires au SASC et d’examiner leurs méthodes de vérification et d’audit. La recherche s’est limitée à l’Amérique du Nord afin de maintenir une pertinence concernant les conditions de neige et de glace, les infrastructures routières et de stationnement, ainsi que la culture législative. Pour cette raison, les programmes en Europe n’étaient pas inclus.

La recherche sur Internet a été effectuée en consultant des portails connus d’information sur l’entretien hivernal, tels que la Federal Highway Administration (FHWA), l’American Association of State Highway and Transportation Officials (AASHTO) et le Transportation Research Board (TRB). La recherche a ensuite été élargie pour inclure les pages commerciales, les sites web des programmes et les bases de données gouvernementales. L’objectif était de trouver et d’enquêter sur les projets de certification des applications de sel de voirie ainsi que sur leurs processus de formation, de vérification et d’accréditation. Les documents consultés comprenaient des articles académiques, des documents de présentation de formation, des articles de presse et des pages web. LISTSERV est une application logicielle qui distribue des messages aux abonnés sur une liste de diffusion électronique. Pour ce projet, une question a été posée sur la liste de diffusion SNOW-ICE, qui se concentre sur la communication entre professionnels de l’entretien hivernal. Les réponses ont été examinées dans le contexte de la portée et de l’intention du projet et ont été étudiées en conséquence. À partir de ce qui précède, des représentants organisationnels ont été identifiés et appelés par téléphone pour clarifier ou approfondir leurs informations en ligne.

 

3. Cadre pour la vérification des programmes

En collaboration avec des consultants professionnels, un programme de vérification a été élaboré et un document de discussion partagé largement avec les parties prenantes de l’industrie de l’entretien hivernal. Le protocole de vérification était fondé sur les connaissances obtenues lors de l’examen juridictionnel et considérait :

je. Programmes existants de formation et de certification SASC;

ii. Les limites de ressources des entrepreneurs en maintenance hivernale et d’autres;

iii. Exigences générales de sécurité;

iv. Des pratiques de pointe pouvant répondre aux préoccupations liées à la responsabilité et à d’autres enjeux;

v. Procédures nécessaires pour vérifier l’utilisation de la formation SASC;

vi. Le besoin de rapporter;

vii. Vérification des programmes de mesures de performance telles que : étalonnage, pré-mouillage, pourcentage d’employés formés aux meilleures pratiques en maintenance hivernale, pourcentage de superviseurs formés aux meilleures pratiques en maintenance hivernale, pourcentage de contrôleurs automatiques utilisés, utilisation de lames et d’équipements avancés de chasse-neige, utilisation lors des opérations d’entretien hivernal d’équipements de détection de température, l’application directe de sable et de liquides, l’utilisation de produits faibles ou non selés, les défis liés aux tempêtes hivernales importantes, les quantités réelles de produits de déglaçage utilisés avec un accent particulier sur les produits salins (chlorures), l’utilisation de contrats de responsabilité partagée, etc.; et,

viii. Définir les exigences de déclaration et comment elles doivent être enregistrées. Une attention a été portée au nombre et à la fréquence des plaintes, au nombre et à la fréquence des audits, aux conclusions par rapport aux pratiques de pointe, à l’enseignement et aux normes de certification du SASC.

 

4. Résumé des conclusions
  1. À notre connaissance, le développement du protocole de vérification est une première internationale et industrielle.
  2. Le projet a confirmé la prémisse qu’une vérification de l’utilisation des meilleures pratiques en entretien hivernal est utile pour continuer à viser à réduire la surapplication de chlorures résultant de mauvaises pratiques d’entretien hivernal. En effet, des études récentes confirment qu’il existe un point dit « Boucle d’or » où le sel (typiquement le chlorure de sodium) et d’autres produits sont efficaces et maintiennent la sécurité : trop peu et la sécurité est compromise, mais trop a aussi des conséquences négatives sur l’environnement et diminue les efforts de sécurité.
  3. Les entrepreneurs en entretien hivernal « se hérissaient » du langage d’un « audit de programme ». De plus, les communications devaient être exceptionnellement explicites dans les messages et les informations demandés. Par exemple, à plusieurs reprises, lorsque des documents attestant des zones de service déclarées et des produits de dégivrage ont été utilisés, les entrepreneurs en maintenance hivernale ont confondu la demande de rechercher des documents contractuels confidentiels.
  4. Dans la majorité, ces documents soumis à la SASC dans le cadre du projet semblaient confirmer l’utilisation signalée de sel.
  5. Ces connaissances et leur sophistication des participants aux audits sur le terrain variaient grandement et, par conséquent, aucun point commun n’était apparent, si ce n’est que chacun pouvait, à des degrés divers, continuer à améliorer ses opérations en évoluant vers des pratiques de gestion pleinement exemplaires.